Galaxias se senti inspiré par les pages blanches que le livre, découvert par Ulric, offrait.
Il intitula le Livre "La Vision du monde Selon Galaxias" qu'il écrit en grand sur la première page.
Il se mit alors à écrire sans réfléchir, comme si c’était son propre cœur qui parlait …
Je me réveillais. Je ne pensais à rien, et les grands savent que c’est très difficile de ne penser à rien. Pensez au vide, vous penserez peut-être ne pensez à rien, ou n’imaginer aucune chose, pourtant le vide contient plus de chose que vous pensez. Le vide est une chose, vous imaginez donc quelque chose en l’imaginant.
Et si le but du Samouraï quand il combattais, c’était de ne penser à rien pour pouvoir découvrir sa vraie nature et pouvoir ainsi être au plus haut de sa puissance ?
En effet, quelle chose est la plus encrée en soi que sa vraie nature ? Même si celle-ci est mal connue de la conscience de l’homme. Laisser sa vraie nature s’exprimer c’est laisser le pouvoir de votre âme libre, et donc laisser votre sabre s’exprimer face à l’ennemi.
A cet instant, je ne pensais pas et pourtant je me rappelle de tout ce que j’ai vécu à cet instant précis.
Mais au moment ou cela arrivait, je ne vivais plus réellement, mon corps était dépourvu de raison, seul l’âme s’exprimait.
Mes souvenirs de cet instant étaient du sang qui giclait dans le sens de mon Katana, le regard de quelqu’un entièrement dévoué à l’extermination de l’ennemi. Se battant pour une cause et pour un mot : l’Honneur.
Je m’étais réveillé, mais debout !
Je me suis endormi consciemment, et ma force sera jusqu’au bout ma vraie nature, celle qui repousse mes limites à l’infini, celle qui me poussera à faire les choses les plus douloureuses et répugnantes.
Son Sabre et son âme ne faisait qu’un. Ce Sabre était en pleine harmonie avec son corps, pouvant déjouer les tours de la modernité de l’ennemi.
Galaxias se retire de sa place où il avait commençait à écrire et décide d’aller méditer dans un lieu plus calme. Il continura d’écrire dans ce livre à chaque fois qu’il en éprouvera le besoin.
Il laisse le livre ouvert à tous ceux qui veulent lire le travail déjà entamé, mais il pose une étiquette où il est écrit : « Interdit d’emprunter, à manipuler avec soin et à reposer à sa place après lecture ».